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Eikomania

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Abrège Soeur serait-elle plus efficace qu'un juge au tribunal ?

@helloitsanha x eikimoze⚡️

"Plus rapide que la justice, plus censurée que la vérité" ! Quand la justice met des années à trancher, TikTok tranche en un clic. Mais qui décide vraiment ? Dans l’arène numérique où les débats se font en 15 secondes chrono, une guerrière s’est imposée comme l’arbitre des élégances du féminisme 2.0 : Abrège Soeur. 

Avec son ton tranchant et son art du "next" avec son interjection "GARAGE !" qui signifie "Coupable", elle applique une justice expéditive aux discours sexistes avec son smartphone qui sert de marteau digital. Un simple regard blasé, un "abrège" bien senti, une tasse à la main et les inepties s’évanouissent dans le néant digital. Sauf que cette efficacité n’a pas l’air de plaire à tout le monde... surtout aux chiots libidineux.

Le tribunal du scroll : quand la justice se rend à la vitesse de la 4G

Dans une société où les procès pour harcèlement ou violences sexistes s’éternisent, Abrège Soeur tranche sans appel. Pas de plaidoyer, pas d’appel à témoin : juste un verdict immédiat qui fait rire (ou grincer des dents). "C’est du populisme judiciaire !", s’étranglent les partisans du débat ouvert. "C’est du retour de karma en accéléré !", rétorquent ses soutiens. Qu’importe, TikTok semble avoir choisi son camp : celui du bâillon numérique.

Bannie cinq fois, comme une récidiviste du cyberactivisme

Cinq suspensions de compte, toujours pour la même raison : des signalements intempestifs. Le crime ? Répondre aux vidéos misogynes par un savant mélange d’ironie et de lassitude. Pendant ce temps, Abrège Frère, son alter ego masculin, continue de tourner en boucle, à grands coups de punchlines virilistes et de "c’est la vérité, faut juste l’accepter". Visiblement, sur les réseaux, la vérité a un sexe et il n'est peut-être pas constitué d'un clito.

Censure algorithmique ou tribunal des mascu ?

La modération de TikTok ressemble de plus en plus à une cour de justice où l’on juge sans avocats et sans preuves. Un compte qui dérange ? Un bon vieux raid de signalements et l’affaire est classée. Pendant ce temps, les comptes véhiculant des idées pour le moins douteuses prospèrent. Mais peut-on vraiment s’étonner qu’une plateforme où le mot "féminisme" est parfois considéré comme "sensible" prenne le parti des plus bruyants ?

La justice selon TikTok : présumée coupable jusqu’à preuve du contraire

Pendant que la justice réelle peine à sanctionner les violences en ligne, TikTok expédie les dossiers à coups de clics. Ce n’est plus le juge qui décide, mais un algorithme aveugle et des escadrons de signalements coordonnés. On n’est pas loin d’un tribunal populaire 2.0, où la majorité a toujours raison… ou plutôt, où la majorité qui crie le plus fort gagne.

Le vrai crime d’Abrège Soeur ? Être plus efficace qu'un petit juge de tribunal

À force de vouloir faire taire Abrège Soeur, TikTok prouve une chose : dans cette cour de justice du scroll, le problème n’est pas tant le ton employé que l’impact réel des discours. Une punchline qui percute trop est plus menaçante qu’un pamphlet de dix minutes. Un regard exaspéré fait plus trembler qu’un discours construit. Et surtout, la justice numérique va plus vite que les procédures en bonne et due forme.

Peut-être est-ce là tout le problème : Abrège Soeur rend un verdict immédiat, là où d’autres préfèrent que rien ne change. Reste à savoir si la justice du futur ressemblera à TikTok… ou si TikTok finira par s’inspirer d’elle.


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