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Eikomania

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Paris, France

Êtes-vous davantage Dry January ou Canada Dry ?

@helloitsanha x eikimoze ⚡️

Dans les bacs de janvier, deux tendances s’affrontent avec des bulles bien distinctes : le Dry January et le Canada Dry. D’un côté, une sobriété vertueuse ; de l’autre, une illusion alcoolique à consommer sans modération. Alors, plutôt moine en pleine pénitence ou buveur de limonade déguisée ? Faisons les comptes !

Dry January : quand sobriété rime avec popularité

Lancé en 2013 par l’organisme britannique Alcohol Change UK, le Dry January a traversé la Manche comme une start-up en quête de levée de fonds : d’abord timidement, puis avec fracas. L’objectif est simple : passer un mois sans alcool pour le bien de son foie, de son portefeuille et parfois même de son couple (qui n’a jamais regretté un texto post-apéro ?). En France, l'initiative a fait une percée remarquable ces dernières années. En 2022, 1 Français sur 10 déclarait participer au challenge. Plus surprenant encore, parmi les moins de 35 ans, 21 % ont tenté l’expérience.

Pourquoi ? Le cocktail est savamment dosé : une prise de conscience des méfaits de l’alcool, des campagnes d’influence bien rodées, et un argument massue : « C’est bon pour ta santé ! ». Mais derrière les bonnes résolutions se cachent quelques résistances. Le lobby des alcools, jamais à sec d’idées, a longtemps vu d’un mauvais œil cette opération. « Un mois sans pinard ? Et nos terroirs, on en fait quoi ? », proteste la filière viticole. Comme dirait Bacchus : boire ou faire vendre, il faut choisir.

Canada Dry : la boisson qui a tout compris

Face au rigorisme du Dry January, la limonade Canada Dry incarne une philosophie bien plus festive. Avec son slogan historique – « Ça ressemble à de l’alcool, ça a le goût de l’alcool, mais ce n’est pas de l’alcool » –, elle séduit ceux qui veulent trinquer sans risques. Lancée dans les années 1920 en plein boom de la prohibition aux États-Unis, elle reste aujourd’hui une alliée précieuse des soirées mocktails. Petit bémol toutefois : pas sûr que boire un Canada Dry vous donne meilleure conscience.

On parle ici d’un soda, bourré de sucre, qui risque de saboter votre balance si vous en abusez. Les experts de la santé ne s’y trompent pas : 33 cl de Canada Dry, c’est 36 calories, soit l’équivalent de 9 morceaux de sucre. Vous avez dit « poison masqué » ?

Alors, lequel est plus tendance ?

Statistiquement parlant, Dry January semble avoir pris un coup d’avance en matière de popularité. Mais Canada Dry, dans sa version marketing maline, garde une place de choix dans les apéros de substitution. À vous de choisir votre camp : celui des puristes austères ou des festifs sucrés. En janvier, il y en a pour toutes les bulles. Mais attention : si vous n’aimez ni l’un ni l’autre, il reste l’eau… plate comme l’humour d’un éditorialiste en panne d’inspiration.


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