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C’est la bombe médiatique que personne n’avait vue venir. Le Gorafi, pape de la satire absurde et féroce inspiré par le média américain The Onion, vient d’annoncer le rachat de Konbini, le journal pas trop intime de Lucie Beudet et David Creuzot, icône des contenus à scroller entre deux bouchées de poke bowl. Une fusion qui promet de redéfinir le paysage de l’information à clics, à mi-chemin entre la punchline et le filtre Instagram. De quoi faire tomber à la renverse le Parisien en 20 minutes.
Quand le faux devient roi
Selon nos sources, l’opération a été conclue dans un PMU parisien, entre une partie de fléchettes et une discussion animée sur les mérites comparés du café allongé et du café serré. Le boss du Gorafi, Sébastien Liebus, à peine sorti de l’anonymat pour l’occasion, aurait glissé un chèque à six chiffres griffonné sur une serviette en papier. De son côté, l’équipe de Konbini, visiblement émue, aurait validé l’offre à condition de pouvoir garder les droits exclusifs sur la playlist « Lo-Fi Beats for Creative Mornings ».
L’esprit Gorabini (ou Konfafi ?)
Mais que donnera cette union sacrée entre deux médias à l’ADN si différent ? Du côté du Gorafi, on se frotte les mains : « Nous allons pouvoir déployer nos talents sur de nouvelles plateformes. Imaginez des réécritures satiriques des interviews à la sauce Konbini : ‘Ton dernier mensonge en trois emojis’ ou ‘Ton idéal politique en ASMR’.»
Du côté de Konbini, on prévoit déjà des formats hybrides où les influenceurs TikTok commenteront les fausses actus du Gorafi. Le premier test, une vidéo intitulée « Comment réussir sa vie avec une citation de Françoise Sagan et une photo de chat », aurait explosé les records de visionnage.
Le grand écart éditorial
Si certains crient à la trahison, d’autres applaudissent. « Le Gorafi et Konbini partagent en réalité un même amour de l’absurde», déclare un observateur averti. « L’un pratique l’absurde intellectuel, l’autre l’absurde esthétique. Ils étaient faits pour se rencontrer. »
Pourtant, la cohabitation s’annonce sportive. Les rédacteurs du Gorafi ont déjà dénoncé l’obligation de poser dans des open spaces lumineux, tandis que l’équipe de Konbini semble peu à l’aise avec l’idée d’écrire un article sans utiliser un GIF.
L’avenir en "mème" temps appartient aux audacieux
Alors, le Gorafi et Konbini, tandem du siècle ou pétard mouillé ? Seul l’avenir le dira. Une chose est sûre : les amateurs de contenu décalé et les kiko-lol n’ont pas fini de se régaler. Et donc, certains se demandent à quoi ressemblera le fruit de cette fusion improbable ?
Probablement à un média capable de vous informer qu’« un homme a été pris en flagrant délit de sieste productive dans une salle de sport » tout en vous expliquant pourquoi « la slow fashion est la tendance à suivre cet hiver ».
Une chose est sûre : le futur de l’information s’écrit déjà en stories. En attendant, l’accord reste à confirmer par les autorités de la concurrence, ou par un sondage sur Instagram. Restez connectés : le Gorafi vous tiendra informés, à sa manière.
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