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Il y a comme un parfum de révolution sous les étoiles de paillettes de Miss France. Cette année, le traditionnel concours qui faisait d’une femme l’ambassadrice de la grâce à la française semble enfin s’être décidé à plier sous le vent du changement. Et il était temps ! On n’avait pas vu pareil souffle de modernité depuis qu’on a décidé que les écharpes portées par les Miss pouvaient être un tantinet plus éco-responsables.
Une Miss de 34 ans qui défie les conventions
Pourtant, le concours a longtemps résisté à toute mise à jour, accrochant à ses règles poussiéreuses avec la ténacité d’un chat à un rideau. Mais cette édition 2024 semble marquer un tournant : la nouvelle Miss France, Angélique Angarni-Filopon, Martiniquaise, fraîchement élue, incarne un état d’esprit différent. Finie l’époque où il fallait rêver d’être princesse Disney et où avoir la gueule de bois était proscrit pour entrer dans la compétition.
Les participantes peuvent désormais être mariées, mêmes mamans, et dans un avenir peut-être pas si lointain, pourquoi pas tatouées ou être des personnes issues d’une éducation moins conventionnelle ? Cette année, la victoire d’Angélique Angarni-Filopon, âgée de 34 ans, en a laissé plus d’un bouche bée. Aux antipodes des clichés d’une jeunesse figée, elle assume pleinement son parcours atypique et ses opinions politiques tranchées. De quoi dynamiter les codes, tout en réveillant des discussions sur ce que devrait être une Miss moderne.
Des règles qui évoluent avec une société prête à accepter le changement
2024 est à marquer d’une pierre blanche. En phase avec une société en pleine mutation, Miss France ouvre enfin ses portes à des profils diversifiés. Mariées, mêmes mamans, transgenres, tatouées ou engagées politiquement, les candidates ne se limitent plus à être des vitrines de conformité. Ces changements reflètent une réponse aux aspirations modernes : valoriser des parcours de vie riches et multiples plutôt que des stéréotypes désuets.
Cette ouverture s’inscrit dans une démarche plus globale, où l’on repense ce que signifie être une icône de la beauté et du talent en 2024. La société française, plus inclusive et revendicatrice, voit dans ce changement une évolution logique d’une institution autrefois rigide. Angélique Angarni-Filopon, avec sa maturité et ses choix affirmés, représente cette France qui n’hésite pas à casser les codes.
Un jury renouvelé et une démocratie naissante
L’autre grand coup de balai ? Le jury ne se compose plus uniquement d’anciens rois des podiums et de personnalités du showbiz et est 100% féminin. Dans les starting block : Cristina Cordula, Fauve Hautot, Marie-José Pérec, Khatia Buniatishvili, Flora Coquerel et Nawell Madani. Cette année, le public a une influence décisive. À croire que la démocratie s’est invitée à la fête, dans un contexte où les Français crient leur envie de participation jusque dans les urnes.
Reste à voir si cela sera suffisant pour dépoussiérer les dessous d’une institution qui, avouons-le, enchaînait les polémiques. On se souvient encore de ces sélections où il fallait mesurer au minimum 1m70, comme si la dignité humaine se jaugeait à l’équerre.
Une stratégie pour reconquérir le public
Derrière cette mue, une stratégie : répondre à un public de plus en plus critique. Car si les Français aiment encore les récits de contes de fées, ils ont aussi soif d’authenticité. En ouvrant le concours à des candidates aux profils variés, Miss France s’offre une cure de jouvence tout en essayant de reconquérir une audience qui a parfois fui vers des télécrochets plus inclusifs. Mais le public n'est pas toujours très réceptif et les candidates en font les frais...
Des critiques encore présentes
Mais attention, tout n’est pas encore rose sous la couronne. Les critiques pleuvent toujours : quid de la surévaluation du physique ou du manque de diversité dans les régions représentées ? Une chose est sûre, la nouvelle équipe dirigeante devra encore cravacher pour faire entrer Miss France dans une ère vraiment moderne. En attendant, les Français peuvent se réjouir : leur icône nationale commence à s’adapter au siècle qu’elle traverse.
Et demain ? Une Miss vraiment révolutionnaire ?
La véritable question reste cependant en suspens : la France est-elle prête à couronner une Miss aux cheveux ras, à la carrière bien définie et au discours politique acéré ? Déjà Eve Gilles, l'élue de l'année dernière avait suscité une vague de haine avec sa coupe "garçonne". À croire que c'est réservé qu'aux vieux mascu CSP+ qui vivent dans le ghetto d'Auteuil-Neuilly-Passy. Mais avec une Miss de 34 ans qui défie déjà les codes et n’hésite pas à faire entendre sa voix, le rêve n’est peut-être plus aussi inaccessible. Même Marine Lepen semble être plutôt contente.
Bravo à Miss Martinique, élue hier soir Miss France 2025 !
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) December 15, 2024
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