@helloitsanha x eikimoze ⚡️ |
Les alternances, des CDD déguisés et les trésors pas chers à la clef.
De plus en plus, les employeurs cherchent les prochaines pépites qui vont pouvoir les aider à développer leur business sans passer par la case "agence" ou prestataires qui coûtent une blinde, les entreprises ne sont pas prêtes à mettre la main au porte-monnaie pour embaucher.
Beaucoup trop frileuses ou profiteuse d'un système, les alternants restent le bon plan pour avoir des prestations qui ne sont pas onéreuses qui, même lorsque les missions ne sont moyennement réalisées, ne vont pas être disqualifiés puisqu'ils dépendent d'un système d'État, bénéfiques pour ceux qui les embauchent. Ceci n'impactera pas les salaires d'alternants plutôt minimes.
Tous types de profils viennent envahir les serveurs et les boites mails : des jeunes du début de la vingtaine avec peu d'expériences mais autodidactes et motivés, des gens en reconversions avec ou sans background dans le milieu, des post-bac et ainsi de suite. Certains recruteurs vont être justes et compréhensifs, d'autres seront tirer profit du système pour s'accaparer les profils plus proches de l'apprenti-expert que de l'apprenti-novice.
Beaucoup sont sur la touche et préfèrent croire aux phénomènes surnaturels qu'aux call-backs des employeurs.
44% des étudiants peinent à trouver une alternance ! Et même si les infos se félicitent qu'il y ait une augmentation du nombre d'apprentis, beaucoup continuent de poncer les plateformes comme Welcome To The Jungle, se mettent des alertes sur Indeed et s'amusent au jeu de : "qui a le plus répondu sur LinkedIn" avec le bouton "candidature simplifiée" ?
Les étudiants en marketing-communication se plaignent qu'il n'y a pas de débouchés. Malgré leur bac +5, le secteur est saturé vu que tout le monde veut faire la communication mais personne ne s'est réellement spécialisé pour tirer son épingle du jeu.
Les petits chefs dans les bureaux en profitent pour faire réaliser des tests pour évaluer les compétences de leurs potentiels candidats. Si le process reste sans arrière pensée, cela reste un bon challenge. En revanche, beaucoup en profitent pour s'accaparer le jus de cerveau humain pour faire le boulot "gratuitement". Une étudiante avait fait un contenu vidéo destiné aux réseaux sociaux pour s'inscrire dans une verticale. Pas de réponse de la part du futur employeur mais par contre, elle s'était aperçue que ce dernier n'avait pas hésité à faire un post sur Instagram... avec son contenu de "test".
Ceci est un phénomène surnaturel mais tellement récurrent que la Gen Z et la Gen Alpha ne veulent plus travailler dans le vide et surtout souhaitent trouver du sens dans ce qu'ils font au lieu d'être bercé par les paroles illusoires des hommes en costard-cravate et femmes en tailleur qui empeste le vice et la fragrance bobo N°5.
Si le dispositif 1 jeune 1 solution est une bonne alternative pour se protéger des vices des entreprises et que Mobili-Jeune aide la jeune génération à bouger géographiquement pour que la localisation ne soit pas un frein à l'emploi, l'état d'esprit de ceux qui mettent en ligne les fiches de postes feraient, quant à eux, mieux d'être lucides plutôt que de croire également que le monstre du Lochness existe.
« Merci pour l’intérêt que vous portez à notre offre d’alternance… » pic.twitter.com/IHZJTIEtMI
— benji (@benji_1307) October 20, 2024
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