@helloitsanha x Eikimoze ⚡️ |
On pourrait effectivement se poser la question : est-ce que ce festival de renommée internationale protège ses acteurs sous peine de se retrouver à poil ou avec une sélection de films "back-up" ? Avec la liste qui a été sortie, il y a une semaine, les noms de producteurs, de comédiens et de réalisateurs engendrent un micro-séisme dans l'industrie superficielle des super 8.
Bien que non officielle et pour la plupart reste infondée, MédiaPart enquêterait mais a demanti tout ça la veille du festival. Néanmoins, pendant cet évènement où les influenceurs "influençables" piquent les places de montée des marches aux cinéphiles pour faire des selfies et se barrer avant même que la séance n´ait commencé et les festivaliers qui se font agresser dans des villas luxueuses près de Cannes La Bocca, peut-être qu'une autre liste va donner la tonalité finale à ce festival qui en train de perdre de sa substance.
🎥 Une industrie vieillissante et entachée par le hashtag #MeToo : elle devrait faire peau neuve.
En balançant à la poubelle des ordures comme Gérard Depardieu qui a cinq plaintes pour viols et agressions sexuelles ou Polanski ainsi que le réalisateur de Wonder Wheel qui a épousé sa fille adoptive, la fiction dépasse la réalité. On aimerait que ce soit simplement un nanar de très mauvais goût ou une séquence de procès à l'instar d'Anatomie d'une chute mais malheureusement, le scénario est bien différent.
Ces figures qui ont fait les beaux jours du cinéma sont dénoncés. Le festival de Cannes devient peu à peu une cour de justice où dénonciations, pleurs et injures fusent. Hors des salles obscures où tout le monde est pris en otage – référence à Yannick de Quentin Dupieux qui d'ailleurs, ouvre les hostilités mais dont certains noms figurants au générique sont dans la fameuse liste – des langues se délient, les paroles en sont lourdes que ce soit de sens ou de souvenirs abusifs.
Le mouvement MeToo est apparu en septembre 2017. Femmes comme hommes se libèrent d'un poids et déversent leur peine. Ils se rendent compte qu'ils ne sont pas les seuls à être victimes de perversions et de gestes tendancieux qui sont venus court-circuiter leur enfance.
Sur les plateaux de tournage, c'est de la violence. Jacques Doillon est dans la sauce depuis les révélations de Judith Godrèche ,qui d'ailleurs a fait un coup de maître lors de la cérémonie des César en février dernier mais a été semi-blacklistée au Fouquet's. Le film de ce dernier CE2 va être reporté. Les distributeurs ne veulent pas se salir les mains en distribuant ce genre de films et commencent à se désolidariser de ces croqueurs de jeunes mineurs.
Mais certains producteurs français avaient hésité à dénoncer leurs confrères, dans l'hypothèse où ils verraient quelque chose d'anormal, de suspect mais ces derniers bégayaient face à la question du présentateur qui animait un certain Quotidien.
L'industrie vieillie. Une nouvelle génération cinématographie peine à se dessiner car bien souvent, elle est écrasée par un certain népotisme et les mastodontes d'une industrie hautaine qui la regardent de haut en ne lui donnant aucune chance. Et après, ça prône dans grandes tirades moralisatrices dans leurs films...
⚡️ Peur de dénoncer : débuts de carrière, violences sur les plateaux et Grand Prix pour la mégalomanie et pourtant, on ne guérit pas le cancer en faisant des films.
En plus de ça, beaucoup de "petites mains" qui font les beaux jours du festival veulent manifester leur colère à cause du manque de considération et des salaires pauvres offerts par le festival palmé.
🌟 Rendez-vous pour le film de Judith Godrèche, "Moi Aussi", en compétition officielle à Cannes et pour ceux qui loupent le coche, France TV le diffusera sur ses ondes.
On espère que ce cri du coeur condamnera ceux qui se reconnaîtront et brisera le silence du moteur de la caméra et que le CNC évite de mettre à la présidence des personnages comme le dit Domique Boutonnat. Les scénarios sont définitivement à revoir.
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