@helloitsanha x eikimoze ⚡️ |
« Tu m’as mis un vu ! » Voilà une phrase qui résonne désormais dans les couloirs, les terrasses de café et les bureaux. Acte anodin ? Que nenni. Ce petit coup de poignard digital est devenu l'arme de destruction massive des relations modernes. Mais pourquoi diable faire clignoter ce satané "vu" sans répondre peut-il s'apparenter à un acte de méchanceté gratuite ? D’abord, il faut bien avouer que l’invention du « vu » par nos génies tech n’a pas aidé à apaiser nos névroses.
Cette fonction innocente en apparence, censée simplifier la communication, a déclenché une véritable épidémie de paranoïa relationnelle. Car oui, voir un message, ne pas y répondre, c’est laisser quelqu’un seul face à son imagination fertile : « Ai-je dit une bêtise ? », « Me déteste-t-il ? », « Suis-je tombé dans les limbes des oubliés numériques ? »
Le « vu » : une petite bombe émotionnelle
Tout commence par une vibration, un message, une petite lumière bleue qui scintille sur votre écran. Vous écrivez, vous envoyez, et là… silence. Pourtant, la preuve est là : votre message a bien été vu. Alors pourquoi ce silence ? Pire qu’un rejet, c’est une absence de réponse qui hurle. Car oui, ne pas répondre, c’est créer un vide. Et ce vide, notre cerveau, ce dramaturge de compétition, s’empresse de remplir : « Il m’en veut », « Je ne l’intéresse pas », « Je suis insignifiant ».
Le taux de cortisol, l'hormone du stress, grimpe en flèche, entraînant stress, ruminations et insomnies. Plus grave encore, ce phénomène s’inscrit dans des cycles de love bombing, cette technique manipulatoire où l’on inonde quelqu’un d’attention pour ensuite l’ignorer. Une alternance d’amour et de rejet qui peut rendre complètement accro – et un peu maboul. Merci, « vu ».
Des solutions pour sortir de la spirale du « vu »
♦︎ Apprivoisez le silence. Parfois, l’autre est simplement occupé. Arrêtons d’interpréter chaque silence comme un affront.
♦︎ Révolutionner le « vu ». Pourquoi ne pas supprimer cette fonction ? On vivait très bien sans. Et si les plateformes insistaient, remplaçons-le par un « en cours de réflexion », plus élégant, non ?
♦︎La règle des 24 heures. Accordons-nous une journée pour répondre, sans culpabilité ni reproche. Parce que non, on n’est pas un SAV ouvert 24/7.
♦︎L’éducation numérique. Expliquons dès le plus jeune âge qu’un « vu » n’est pas une déclaration d’indifférence. Parfois, on est juste fatigué, occupé ou à court d’inspiration.
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